Diagnostic environnemental : comment améliorer son exploitation agricole ?

À l’heure où les consommateurs français sont de plus en plus sensibles aux impératifs écologiques, les agriculteurs se doivent de garantir une production qui respecte l’environnement. Pour atteindre cet objectif tout en optimisant leur production, ils sont de plus en plus nombreux à avoir recours à un diagnostic environnemental. Voici une démarche proposée par des professionnels certifiés comme le groupe bordelais Planète Safe, qui dresse un état des lieux de l’exploitation.

Sommaire

Préservation des eaux et de la faune

Ces dernières années, les fonctions de l’agriculture ont beaucoup évolué. S’il s’agissait de produire suffisamment d’aliments et de réaliser d’importants profits, aujourd’hui, les agriculteurs doivent aussi préserver l’environnement. Cela passe alors par une attention particulière accordée à l’état des eaux, de l’air, des sols et de la biodiversité dans leur exploitation. Il est pour cela impératif de faire un diagnostic environnemental, un outil d’aide aux agriculteurs pour l’identification et l’amélioration des principaux impacts de leurs activités. Ce diagnostic s’applique à trois sous domaines : l’environnement, la santé des végétaux et les bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE).

Au niveau du sous-domaine « environnement », l’agriculteur doit veiller à la protection des espèces sauvages et de leurs habitats, ainsi qu’à la préservation des eaux, notamment celles polluées par les nitrates. Il a aussi l’obligation de respecter les périodes d’épandage et de veiller au bon stockage des effluents d’élevage. Dans le sous-domaine « santé des végétaux », l’exploitant agricole doit par exemple mener des points de contrôle sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et la traçabilité de ses traitements. Il s’assure de n’utiliser que des produits phytosanitaires bénéficiant d’une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché).

Bandes tampon, produits phytosanitaires, prélèvement…

Enfin, au niveau du sous-domaine « bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE) », l’exploitant doit poser des bandes tampons (qu’il ne labourera pas) le long des cours d’eau ou fossés. En revanche, il n’emploiera ni produits phytosanitaires ni fertilisants pour l’entretien du couvert. Par ailleurs, l’agriculteur ne doit pas brûler les résidus de culture après la récolte, mais plutôt veiller à stocker ses effluents d’élevage loin des points d’eau souterrains. Quant aux prélèvements pour l’irrigation, il dispose d’un moyen approprié de comptage des volumes prélevés et d’un arrêté d’autorisation de prélèvement d’eau.

Une certification environnementale avec Planète Safe

Pour permettre aux exploitants de réussir leur diagnostic environnemental, l’entreprise Planète Safe propose de les accompagner vers l’obtention de la certification environnementale. Lancée en 2012, celle-ci répond au besoin de reconnaître les exploitations engagées dans des démarches respectueuses de l’environnement. Planète Safe délivre plusieurs certifications, à savoir le référentiel AREA, la certification Haute Valeur Environnementale en collectif et individuel, et le Référentiel Viticulture Durable de Cognac.

Planète Safe propose aussi une assistance sur mesure aux agriculteurs, leur permettant d’améliorer leurs performances environnementales. Ceci passe par l’établissement d’un cahier des charges visant au respect de la biodiversité, à la limitation des intrants phytosanitaires, à la bonne gestion de la fertilisation et de la ressource en eau, entre autres. En outre, Planète Safe aide à constituer et améliorer la traçabilité des pratiques agricoles sur l’exploitation, ainsi qu’à maîtriser les coûts inhérents au bon fonctionnement de son exploitation.

Auteur de l’article : Camille

Grande voyageuse et très sensible à tout ce qui touche à l’environnement, je tire la sonnette d'alarme à travers ce site afin de sensibiliser les plus sceptiques !