L’éco-conduite : Présentation du concept et conseils d’application !

Dans un monde où la dégradation de l’environnement est plus prononcée et où les catastrophes naturelles représentent de grandes menaces pour le bien-être non seulement des personnes et des biens, mais aussi pour les générations futures, l’on ne peut que recourir à l’écologie. Le Grand Robert définit ce concept comme une « doctrine visant à une meilleure adaptation de l’homme à son environnement naturel, vivant (animaux, plantes) et non vivant, ainsi qu’à une protection de celui-ci ». L’écologie est donc à la portée de tous. Ces dernières années d’ailleurs, partout dans le monde et surtout en occident, les gens adoptent de plus en plus des comportements écologiques dans le but de protéger la nature. Mais, la lutte écologique ne se limite pas qu’à la promotion des espaces verts. Nous vous présentons dans cet article un comportement écologique qui n’a aucune action directe sur les végétaux, mais qui participe aussi à la protection de l’environnement. Il s’agit de l’éco-conduite.

Sommaire

Qu’est-ce que l’éco-conduite ?

Dans éco-conduite, éco fait référence à économique, moins coûteuse, moins dispendieuse bref qui consomme moins et conduite renvoie à la discipline, au sens de responsabilité, au comportement. L’éco-conduite est donc un comportement responsable, une conduite économique qui demande à l’usager de la route d’avoir une conduite souple et fluide en vue de limiter la pollution et de préserver l’état de santé du véhicule. C’est une combinaison de deux gestes fondamentaux : conduite simple et vitesse adaptée au véhicule, qui permet de réduire les dépenses et la consommation en carburant, de limiter son effet sur l’environnement et d’accroître la sécurité des passagers à bord. L’éco-conduite souhaite donc que le conducteur conduise le plus simplement possible, de manière modérée afin de manifester un certain respect pour l’environnement et d’assurer la sécurité des personnes transportées. Plus spécifiquement, c’est un style de conduite à adopter désormais, un style de conduite dont le principe est de moins solliciter les organes d’un véhicule en particulier le moteur pour réduire les émissions du CO2 ainsi que le carburant consommé.

Quels sont les avantages de l’éco-conduite ?

Les conséquences négatives engendrées par la pollution des voitures sur l’environnement laissent planer sur le secteur automobile un lourd sentiment de culpabilité. Mais grâce à l’éco-conduite, il est possible de corriger le tir. En effet, le fait d’adopter une conduite modérée réduit considérablement les émissions du CO2 et des gaz à effets de serre (qui détruisent progressivement la couche d’ozone). L’eco-conduite présente donc l’avantage de ralentir ce phénomène et de contribuer à la protection de l’environnement. Il est également intéressant d’être éco-conducteur car ce comportement permet de faire d’énormes économies de carburant. Si vous êtes un consommateur rationnel, vous chercherez à coup sûr à réduire vos dépenses. Grâce à l’éco-conduite, la consommation en carburant peut être réduite jusqu’à 40 %, soit environ 400 euros épargnés. Hormis cela, ce style de conduite maintient votre véhicule dans un meilleur état de santé sur une longue période, ce qui vous évite les frais d’entretien pour la simple raison que les organes comme le frein et les pneus sont moins violemment sollicités. L’éco-conduite protège non seulement votre voiture, mais aussi vous et vos passagers. Quand vous roulez de manière responsable en respectant les limitations de vitesse, vous courrez moins de risque d’accident, car vous êtes moins stressé et plus aux aguets des obstacles. L’éco-conduite est un concept auquel tout le monde devrait adhérer spontanément au regard de tous ses bienfaits. Mais comment appliquer cette règle de conduite ? Pour pratiquer l’éco-conduite, comme l’indique quelques conseils ici, il suffit d’observer au quotidien les gestes écologiques suivants.

Rouler en douceur

La toute première règle de la conduite économique est de rouler moins vite. Lorsque vous diminuez votre vitesse de 10 km/h sur l’autoroute, vous gagnez près de 1 litre de carburant pour 100 km. Rouler de manière souple est dans votre intérêt. Pour rouler en douceur, observez ces gestes pratiques.

  • Choisissez une vitesse raisonnable : rouler à vitesse modérée rend uniforme votre conduite et vous évite les accélérations et freinages brusques.
  • Évitez de démarrer à froid ou de manière brutale.
  • Passez délicatement et calmement les vitesses : la consommation en carburant est moindre au 5e qu’au 3e. Lorsque vous roulez à une vitesse basse, le moteur consomme moins d’énergie.

Entretenir son véhicule

Il est important pour un éco-conducteur de veilleur à l’entretien de son véhicule. Hormis le fait qu’il doit le faire suivre par des spécialistes, il doit également vérifier régulièrement l’état des différents organes du véhicule. Ceci permettra de détecter et de corriger au besoin les éventuels dérèglements, au risque de subir une consommation accrue du carburant et des dépenses superflues. En effet, un contrôle technique assidu prolonge la durée de vie de l’engin, anticipe sur les pannes et garantit une bonne valeur de revente. De manière, l’entretien consiste à vérifier :

  • Les pneumatiques : le tiers de la consommation en carburant d’un véhicule correspond à la résistance des pneus à rouler. Il faut donc veiller à ce que les pneus résistent moins au roulement c’est-à-dire qu’ils soient en bon état. Des pneus mal gonflés se détériorent plus vite et entraînent une plus grande consommation en carburant.
  • Les roues : l’instabilité des roues demande une plus grande énergie à la voiture et ainsi une consommation importante en carburant. Les roues doivent donc être en équilibre et bien vissées pour un meilleur fonctionnement du véhicule.
  • Le frein : Le freinage agressif produit des frottements qui appellent à une importante dépense en carburant. Il faut donc actionner le frein de manière progressive.
  • Les filtres : il faut les changer régulièrement pour réduire les dysfonctionnements qu’ils engendrent ainsi que la pollution.
  • Le système d’allumage : s’il est défectueux, aura un impact significatif sur la demande de carburant.
  • Le compte tours : gardez un œil sur le compte tours. Il vous signalera les plages de fonctionnement où le moteur dépense le moins d’énergie.

Une voiture bien entretenue pollue moins et peut vous faire gagner 10 L sur 100 L de carburant utilisé.

Évitez la surconsommation

Lorsque vous voyagez, évitez au maximum la surcharge. Voyagez léger et simple, parce qu’une voiture trop lourde demandera au moteur de fournir plus d’énergie pour lui permettre d’avancer. Et si le moteur fournit beaucoup d’énergie, c’est qu’il puise également énormément dans la réserve de carburant. La surcharge fatigue non seulement le moteur, mais aussi dévore le carburant. En voulant réduire les coûts de transport de vos bagages par exemple, vous en engendrez d’autres sur le long terme pour votre voiture. Éliminez donc les charges inutiles. Choisissez des compartiments moins lourds comme une remorque pour ranger vos affaires. Entre un coffre de toit qui engendre une surconsommation de 5 % à vide et 17 %, plein, et une remorque qui ne consomme pas autant de carburant, lequel préférez-vous en tant qu’écologiste ? Faites, en outre, attention à la climatisation. C’est l’un des éléments énergivores. En ville, votre consommation de carburant peut augmenter jusqu’à 35 % à cause de la climatisation.

Anticiper sur le trafic routier

Lorsque vous anticipez vos manœuvres, vous roulez sereinement. Pour ce faire, roulez à une vitesse uniforme et évitez les alternances de freinages et d’accélérations. Vous devez analyser la configuration de la chaussée pour savoir à quel moment accélérer, à quel moment anticiper le freinage, ou encore couper le moteur. Par exemple, lorsque vous devez vous arrêter pendant plus d’une minute, il ne sert à rien de laisser le moteur en marche. C’est une consommation inutile de carburant.

Quelques exemples pratiques 

Voici quelques cas pratiques de conduite économique.

Lorsque vous stationnez sur un parking par exemple, pour mettre en mouvement le véhicule vous n’avez pas besoin d’utiliser l’accélérateur. Rappelez-vous que l’actionnement de l’accélérateur engendre des coûts en termes de carburant. Puisque vous êtes éco-conducteur, vous allez plutôt enclencher la vitesse puis jouer sur l’embrayage et les patins pour que la voiture avance d’elle-même. En ce qui concerne les changements de vitesse, il faut descendre dans les niveaux de passage. Pour démarrer vous pouvez rester en 1ere vitesse, en appuyant légèrement sur l’accélérateur, puis à la 3e à environ 35 km/h, ensuite à la 4e au voisinage de 50 km/h et ainsi de suite. L’idée c’est de passer les vitesses délicatement.

Si vous vous retrouvez dans une situation où vous aurez à freiner, n’actionnez pas directement le frein. Au contraire, lâchez l’accélérateur. La voiture va ralentir, mais en gardant toujours le même niveau de vitesse. À vous de passer à une vitesse inférieure pour qu’elle aille de moins en moins vite.

Ainsi, à l’approche d’un carrefour, d’un virage ou d’un feu, au lieu de vous en rapprocher rapidement et de freiner à la limite, lâchez l’accélérateur dès le départ afin de diminuer progressivement la vitesse de votre véhicule. Il peut même arriver que vous ne vous arrêtiez pas avant que le feu ne passe au vert. Et cela vous aura évité de repasser par la première vitesse.

Dans les embouteillages, coupez le moteur et attendez que la voiture qui est devant vous prenne une grande avance pour démarrer. Ensuite, accélérez et passez à la 2e vitesse ; le véhicule évolue tout seul. L’idée avec cette technique est de s’arrêter le moins possible.

Auteur de l’article : Camille

Grande voyageuse et très sensible à tout ce qui touche à l’environnement, je tire la sonnette d'alarme à travers ce site afin de sensibiliser les plus sceptiques !