Les mesures prises par les grandes villes pour limiter la pollution

Pour lutter contre la pollution atmosphérique, certaines grandes villes ont décidé de mettre en place des mesures. Alors quelles sont les solutions prises par les grandes villes pour réduire la pollution ? Comment ont-elles décidé de lutter contre ce problème ? Cet article met en lumière les décisions prises par les villes pour limiter au maximum la pollution de l’air.

Sommaire

Une vitesse repensée en ville

Voici la première mesure adoptée dans certaines grandes villes : un abaissement de la vitesse. Si certes cette mesure a pour objectif d’améliorer la sécurité routière, cette décision a également été adoptée pour réduire la pollution atmosphérique.

En abaissant la vitesse à 30 km/h au lieu de 50 km/h en ville, les freinages brusques seront limités et la consommation de carburant sera également diminuée tout comme les émissions de particules dans l’air.
Avec cette mesure, certaines grandes villes espèrent également inciter ses habitants à prendre le vélo ou à privilégier la marche pour les courts trajets ; des moyens de transport bons pour la qualité de l’air !

Diminuer la circulation en plein centre-ville

En centre-ville la principale cause de la pollution est le trafic routier qui est souvent très important. Quelques grandes villes ont donc décidé d’agir à ce niveau et de mettre en place une mesure afin de lutter contre cette circulation dense.

En effet, des villes ont décidé d’installer un péage pour diminuer la circulation en agglomération et donc la pollution. En général, le péage fonctionne grâce à un système de vidéosurveillance qui analyse les plaques d’immatriculation des véhicules pour ainsi les comparer avec les personnes ayant réglé leur droit d’accès au péage.
Parmi les villes ayant mis en place un péage urbain, il y a Londres, Milan ou encore Dublin.

Interdire l’accès à certains types de véhicules en centre-ville

Pour lutter contre la pollution, certaines grandes villes ont décidé de restreindre la circulation en agglomération. Avec cette décision, l’accès aux véhicules les plus polluants est donc interdit et la ville choisit quelle catégorie de voitures est autorisée à entrer en centre-ville.

Dans la plupart des villes, ce contrôle est effectué par la police qui regarde une vignette collée sur le pare-brise et indiquant la catégorie à laquelle le véhicule appartient. En cas de non-respect de cette règle, une sanction est appliquée. Le montant de l’infraction varie d’une ville à une autre et parfois, un retrait de points sur le permis est aussi appliqué.

Mettre en place la circulation alternée

Lors d’un pic de pollution, la circulation alternée est une autre mesure intéressante pour réduire la pollution atmosphérique. Cette dernière consiste à autoriser la circulation de véhicules en fonction de leur plaque d’immatriculation (plaque paire un jour et plaque impaire un autre jour). Grâce à cette mesure, le taux de particules dans l’air baisse. Par exemple, à Paris, la circulation alternée a permis de faire diminuer de 18 % la circulation et de 6 % les émissions de particules.

Ouvrir des zones à faible émission

Solution efficace, les zones à faible émission se sont développées un peu partout en Europe. Ces dernières ont un objectif simple : limiter l’accès à l’agglomération aux véhicules polluants et ne respectant pas les normes Euro.

Diminution de la pollution : les mesures entreprises à Londres

A Londres, la pollution est omniprésente et dépasse souvent le taux fixé par l’Union Européenne et tous les ans, la pollution atmosphérique entraîne le décès de 9000 personnes.

Comme une majorité de villes européennes, Londres a donc mis en place plusieurs mesures pour lutter contre la pollution.

La décision prise par la ville pour lutter contre ce fléau est l’instauration de péages urbains. Le premier a été installé en 2003 et avait pour objectif de diminuer les embouteillages et de réduire la pollution causée par les pots d’échappement des véhicules.

Le prix du péage s’élève à 11.50 livres (soit 13 euros) pour tous les véhicules entrant en agglomération, mais en 2017 une nouvelle taxe d’un montant de 10 livres est venue s’ajouter à ce tarif. Cette dernière s’appelle « T-Charge » ou « Toxcity Charge » et concerne tous les véhicules immatriculés avant 2006 et ne respectant pas la norme Euro 4. Toutes les personnes conduisant un véhicule de ce type doivent donc désormais payer 21.50 livres (soit 24 euros) pour entrer en centre-ville.

Cette mesure devrait être remplacée d’ici 2020, voire 2019 par une zone appelée « zone d’émissions ultra basses » dont la taxe s’élèvera à 12.50 livres. Celle-ci concernera les véhicules diesel ayant été immatriculés avant 2015 et les véhicules essence dont l’immatriculation date d’avant 2006.

A l’heure actuelle, la pollution de l’air est un vrai fléau qui n’épargne aucune ville. Pour lutter contre ce problème, certaines grandes villes ont donc décidé de mettre en place des mesures : circulation alternée, péages urbains, abaissement de la vitesse… les grandes villes ne reculent devant rien pour tenter de lutter contre la pollution atmosphérique.

Auteur de l’article : Camille

Grande voyageuse et très sensible à tout ce qui touche à l’environnement, je tire la sonnette d'alarme à travers ce site afin de sensibiliser les plus sceptiques !